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INTROSPECTIONS
23 décembre 2008

CELINE... CONCLUSION

           Je ne vous parlerais pas ici de happy end. J’ai voulu écrire sur cet échec par besoin d’évacuer ce qui me pèse, cette rancœur et cette colère qui m’étouffent. Seulement pour pouvoir enfin passer à autre chose et aller de l’avant.

            Avec le recul, j’ai presque envie de dire que les torts sont partagés. Tout d’abord, en ce qui me concerne, j’ai eu le tort de croire à ses avances, à ses yeux doux. J’ai eu le tort de l’attendre, en pensant que le temps nous donnerait à la fois raison et notre chance. Mais mon plus grand tort aura sans doute été de m’être oublié, d’avoir tellement voulu être présent pour elle que j’en étais arrivé à ne plus l’être pour moi.

            Quant à ses torts, je lui reproche tout simplement de m’avoir promis quelque chose dont elle devait se douter qu’elle n’aurait jamais lieu, de m’avoir en somme allumé et d’avoir entretenu la flamme durant des semaines, notamment en se permettant de me faire des confidences pour le moins osées ; mais aussi et surtout d’avoir essayé de me faire croire qu’elle regrettait les erreurs qu’elle avait faite avec moi, sans accepter que l’on en discute et sans même me dire de quelles erreurs elle parlait.

            Je lui en veux de m’avoir tellement demandé, d’avoir tellement pris et si peu donné (d’autant plus que le peu qu’elle m’a donné, elle l’a toujours repris) ; de m’avoir tant proposé, pour finalement me dire à chaque fois que ce n’était pas le bon moment.

            Même le texto dans lequel elle s’est autorisée à me traiter de pauvre con me semble bien peu de choses face à son égoïsme, à ses changements d’humeur et à son comportement.

            Je ne comprendrais jamais pourquoi, si souvent, elle est revenue vers moi alors que, si souvent, elle m’a reproché d’être à l’origine de ses problèmes ici ; et l’histoire ne me le dira jamais. Mais, allez savoir pourquoi, quelque chose me dit que, tôt ou tard, la prochaine fois qu’elle se foutra dans la m****, elle refera appel à moi.

            Sauf que, ben voilà. Il n’y a plus d’ami, plus de grand frère. Je ne suis même pas sûr qu’il y ait encore sa mère. Moi qui lui ai toujours souhaité d’être heureuse, je me rends compte qu’elle finira inévitablement toute seule. A moins qu’un miracle ne se produise, mais je n’y crois pas plus qu’au Père Noël.

            En conclusion, voilà un beau gâchis que j’avais besoin d’extérioriser et, d’une certaine façon, d’exorciser. Mes flashes se font moins fréquents, même si il m’en revient encore parfois. Plus personne ne me parle d’elle ici, un peu comme si tout le monde avait fini par s’en désintéresser. Est-ce dommage ou tant pis pour elle ?

                                                                                  Vincent B.

            

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