Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

INTROSPECTIONS

3 janvier 2009

UN PEU DE COULEURS

DSC_0606

Publicité
Publicité
3 janvier 2009

RETROSPECTIVE 2008

            Nous voilà désormais en 2009, et vient le moment où chacun de nous a un peu tendance à regarder derrière soi pour voir ce que fut 2008 et ce que cette année nous a apporté.

            En ce qui me concerne, je dirais que 2008 a été pour le moins en demi-teinte. Il y a eu ce choix que j’ai fait de quitter mon ancien appartement de Bressuire en avril pour venir donner de mon temps (et de ma personne) ici même, à Emmaüs.

            Il y a également eu, dans une période de ma vie où je n’attendais personne, ma rencontre avec Céline qui avait pourtant bien démarré (et qui aurait pu bien se continuer si…), mes différents changements de postes de travail.

            Toujours ici, il y a eu mon intégration au sein de la commission journal (ce qui devient compliqué du fait du poste que j’occupe et qui me contraint à être toute la journée sur la route), mais aussi ma tendinite calcifiante à l’épaule gauche accompagnée d’un déboitement de la clavicule gauche et qui a mis plus de deux mois de séances de kiné à guérir, exception faite de la calcification.

            Dans mon malheur, si je puis m’exprimer ainsi, j’ai eu le plaisir de faire une autre rencontre inattendue et agréable chez la kiné : une jeune femme très sympathique et débordante d’humour et de bonne humeur que j’ai (à regret) perdue de vue en même temps que j’ai terminé mes séances de kiné.

            Il y a aussi eu les quelques occasions que j’ai eu de refaire quelques photos (dont certaines m’avaient été commandées), l’achat de mon nouvel ordinateur, mes vacances à Primelin.

            Enfin, il y au cet échec qui a au moins eu le mérite de me faire me recentrer sur moi et, par là même, de me faire revenir à l’essentiel et de me consacrer à ce qui me tient le plus à cœur ; échec qui m’aura aussi permis de me retrouver.

            Et puis, surtout, en 2008, il y avait toujours Karen qui m’a toujours soutenu et beaucoup aidé ; ma petite sœur qui, quelque part m’accompagne toujours même dans nos silences.

            Plus récemment, il y a eu ce blog et, par extension, il y a eu vous.

            Finalement, je me dis que cette année 2008 n’a pas été si mauvaise que çà et même si j’avoue avoir croisé ici bon nombre de têtes de cons (et oui, il y en a ici aussi), ben j’ai quand même quelques personnes de qualité dans mon entourage et de bons moments.

            Gageons que 2009 sera l’année de tous les projets, de tous les changements, de toutes les surprises.

            Gageons que, moi aussi, je pourrais prendre une nouvelle voie, me lancer dans de nouvelles aventures.

                                                                                  Vincent B.

31 décembre 2008

BONNE ANNEE ET MERCI

Il y a un peu moins d’un mois de cela, j’ai entrepris de renouer avec la blogosphère et de créer ce nouveau blog.

            A l’heure où j’écris cet article, vous avez déjà été trente personnes à venir me rendre visite ; et, même si vous ne laissez pas nécessairement de mots, je vous remercie de vos passages.

            Car, je l’avoue, vos passages, aussi discrets soient-ils, me motivent et me donnent l’envie de continuer cette aventure.

            Dans les semaines qui suivent, je vous présenterais quelques-unes de mes créations photographiques, et je ne manquerais pas de vous tenir informé de mes aventures, de mes coups de cœurs et/ou de gueule, mais aussi de mon séjour ici et de l’avancée de mes projets.

            Je voudrais aussi profiter de ce nouvel article pour apporter une petite précision : en ce qui concerne l’article sur le statut des communautés  et des compagnons, mais aussi en ce qui concerne celui sur la place des femmes dans les communautés, ce sont deux articles que j’avais précédemment écrits pour le journal de la communauté. Le premier a bien été publié, mais le second a finalement été remplacé par un article sur les fêtes de fin d’année ; phénomène qui, aux yeux de l’équipe dudit journal, semble beaucoup plus important et plus profond que celui relatant les problèmes que rencontrent certaines femmes dans les communautés.

            Et, puisque c’est plus que jamais d’actualité, je tiens à vous souhaiter du fond du cœur une bonne année 2009. Qu’elle puisse être propice et plus calme pour chacune et chacun d’entre vous. Qu’elle puisse vous permettre de vous épanouir, de réaliser vos projets, qu’elle vous apporte la sérénité et beaucoup de bonnes choses.

            Bien évidemment, mes premières pensées de l’année se tourneront vers ma petite sœur de cœur.

            Encore merci à vous toutes et tous et… à l’année prochaine.

                                                                       Vincent B.

27 décembre 2008

DE LA VIE DES FEMMES EN COMMUNAUTES

La communauté Emmaüs de Rennes est, comme le savent certaines personnes ici, la quatorzième communauté que je fréquente ; et mon cheminement m’a notamment permis de fréquenter des communautés mixtes, ou d’autres, comme ici, qui emploient des femmes (ou des jeunes femmes) dans le cadre de contrats d’insertion.

Et ce cheminement m’a donc inévitablement permis de rencontrer de nombreuses femmes ou jeunes femmes, et d’avoir un aperçu de ce qu’elles peuvent vivre de bien ou de ce qu’elles peuvent vivre de pire dans les communautés.

Lors de réunions diverses et variées, il m’est arrivé d’entendre bon nombre de discours concernant la place et le rôle des femmes dans les communautés ; allant des plus optimistes et positifs disant que les femmes ont tout autant leur place en communauté, parfois même qu’elle y apportent stabilité, bonne humeur, parfois même humanité, aux plus graves ou sexistes disant qu’elles n’y ont pas leur place voire même que leur présence peut être source de conflits entre les compagnons.

Pour ma part, j’ai toujours été convaincu qu’effectivement, une femme devait pouvoir avoir autant sa place en communauté qu’un mec ; qu’elle y a aussi son rôle à jouer et que, effectivement, elle peut y apporter un petit plus.

Pour autant, il faut se rendre à l’évidence : si ce que l’on appelle communément la condition de la femme n’est pas toujours des plus enviables dans le monde extérieur, comment pourrait-elle l’être en communautés ?

Alors, voilà. Je fais le vœu pieux qu’un jour, enfin, quelqu’un se décidera enfin à aborder sérieusement et objectivement ce sujet, invitant chacune et chacun à alimenter le débat et à y participer. Je m’efforce d’espérer qu’elles pourront s’y sentir un peu chez elles aussi, qu’elles y auront leur place ; et, surtout qu’elles auront, dans certains cas, droit à plus de considération et de respect qu’aujourd’hui.

J’ose encore croire qu’un jour viendra où elles pourront enfin aborder librement le sujet et qu’enfin ce sujet ne sera plus tabou.

Il existe, je sais bien, des collèges de femmes, gageons qu’un jour viendra où ils bousculeront les habitudes et qu’ils auront enfin une véritable utilité.

Cet article ne reflète que mon avis personnel et n’engage que moi, mais si au moins un mec le lit en entier, alors je me dis que je n’aurais pas perdu mon temps.

J’invite chacune et chacun à m’interpeler et à réagir.

Enfin, je dédies cet article aux Izabella, Eva, Olla, Anieska, Yvetta, Fernanda et bien d’autres encore.

                                                              Vincent B.

27 décembre 2008

DU STATUT DES COMMUNAUTES ET DES COMPAGNONS

Voilà déjà quelques années que je fréquente les communautés, et à peu près autant que j’entends régulièrement parler du travail de réflexion entrepris sur le statut des communautés, mais aussi sur celui des compagnons ; et le récent article de notre président m’incite à m’exprimer ici sur le sujet.

De mon point de vue, je n’imagine pas de statut du compagnon sans une “ réforme ” des communautés, d’où l’intérêt d’une branche communautaire unique ; qui ne sera vraiment applicable que si chaque communauté joue le jeu et accepte de faire des concessions. Ce qui, de par mon expérience, ne semble pas être tout à fait le cas.

En ce qui concerne le statut du compagnon, il me semble qu’il reste encore à définir ce que l’on entend par là. S’agit-il de sa reconnaissance au sein des communautés ou à l’extérieur ? Ou les deux ?

Pour en avoir souvent discuté avec des compagnons de tous horizons, il semblerait que l’une de leur préoccupation est effectivement la reconnaissance du compagnon à l’extérieur, que ce soit par les pouvoirs publics ou sur le marché de l’emploi. Certains, par exemple, regrettant que le travail fourni par un compagnon au sein d’Emmaüs ne soit pas reconnu comme expérience professionnelle.

Mais, le plus gros problème, si l’on peut s’exprimer ainsi, reste la place du compagnon dans la communauté et auprès des différentes instances de la communauté. Je connais, pour ma part, des responsables trouver presque insensé de faire participer les compagnons aux réunions des conseils d’administration, je connais des communautés qui exigent entre 6 mois et un an de présence dans la communauté pour pouvoir participer aux commissions de dépannage ou aux commissions loisirs… Et j’en oublie sans doute.

Je ne crois pas qu’il soit si utopique que çà que d’envisager de donner aux compagnons une place dans la société extérieure, mais je pense qu’il serait préférable de bien définir celle qui est la leur au sein même du Mouvement.

Commençons par lever les barrières et rendons plus accessibles aux compagnons intéressés les différentes instances (C.A, A.G, commissions diverses …). Laissons les compagnons qui le désirent s’investir davantage dans la vie communautaire autrement que par son travail. Laissons les compagnons devenir plus acteurs de leurs propres communautés, accordons-leur le droit et la liberté de s’exprimer autrement. Osons les responsabiliser davantage dans la communauté qui est avant tout la leur.

Osons nous remettre en question, osons évoluer, osons avancer ensemble. Osons admettre que le compagnon a aussi quelque chose à dire, des idées (même si elles diffèrent des notre), osons avouer que le compagnon aussi peut faire avancer les choses.

Enfin, il me semble qu’il serait plus judicieux et appréciable que l’on soit mieux informé des discussions en cours et des premiers résultats. On nous parle de discussions, de propositions. Mais lesquelles ?

                                                                                  Vincent BINDER

Publicité
Publicité
26 décembre 2008

COUP DE GUEULE N°1

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je déteste ceux qui parlent pour rien dire et qui, en plus, osent prétendre parler au nom de tout le monde.

            Je vous parle de cela car ici, aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est devenu une habitude à la limite du malsain.

            Hier au soir, à la communauté, un compagnon a fait un discours au responsable, discours où, bien sûr, il faisait l’éloge de ce responsable qui, à l’entendre, apparaissait comme notre sauveur ; discours qu’il s’est permis de débiter en parlant au nom de tous les compagnons (sic).

            Pour ma part, je n’ai rien contre le fait que certains ici estiment notre chef, mais je ne vois pas de quel droit l’un d’entre nous se permet de prétendre parler au nom de tout le monde. Surtout au nom de personnes qui ont toutes les raisons valables d’avoir certaines rancœurs à l’égard du chef.

            La deuxième partie de mon coup de gueule de ce soir concerne ce que je considère comme une hypocrisie. Pendant près d’une demi-heure, au cours de l’apéro (sans alcool), notre chef nous a fait tout un laïus sur les personnes en situation précaire, sur ceux qui sont à la rue où qui réveillonneront seuls chez eux ou dans des foyers. Evidemment, il ne s’est pas privé de nous redonner un cours sur les valeurs de solidarité et d’entraide, sur les valeurs de l’Abbé Pierre, etc. Alors, je me demande si dans ce contexte, il n’était pas un peu déplacé de nous présenter deux hors-d’œuvre et deux desserts, surtout en sachant que tout le monde n’était pas présent et que, forcément, on nous resservirait les restes encore quelques jours, à moins que quelque illuminé ne les jette à la poubelle.

            Sachant que la nourriture venait d’un traiteur, et partant du principe que nous travaillons en collaboration avec les Restos du cœur et la banque alimentaire, n’était-il pas plus raisonnable, plus juste de donner nos excédents de repas à ces associations ?

            Je fais ici le vœu pieu que, pour le nouvel an, quelqu’un ici aura l’idée de penser à partager, et non plus seulement à son assiette et à son estomac.

            Quant à vous, à défaut de donner ou de partager votre repas, faites donc l’effort de vous modérer, s’il vous plait. Lorsque vous passerez à table, essayez de penser ne serait-ce que 30 secondes à ceux et celles qui, ce soir-là, ne sauront pas où dormir ni même si ils finiront la nuit, essayez de penser à la personne qui passera le réveillon seule devant sa télé dans l’indifférence la plus totale (sans doute en face de chez vous ou sur votre palier, qui sait ?). Et ce soir-là, symboliquement, n’accordez-vous qu’un hors-d’œuvre et un seul dessert. En plus, vous ferez des économies…

                                                                       Vincent B.  

23 décembre 2008

JOYEUX NOEL

Voilà. Il arrive. Qui çà ? Ben... Noël bien sûr. Personnellement je n'ai jamais été très friand de cette fête, et je ne sais pas si je serais capable de vous expliquer pourquoi. Mais bon, c'est comme çà.

En tout cas, qui que vous soyez, où que vous puissiez être, je vous souhaite à toutes et à tous un joyeux Noël auprès de ceux que vous aimez. Car, bien plus que les cadeaux, ce qui fait que le réveillon est réussi, c'est la chance de pouvoir le partager avec ceux qui nous sont chers.

J'espères vous retrouver très vite et qui sait, peut-être trouverais-je de vos nouvelles après les fëtes ;-)

Bon réveillon, soyez prudents et amusez-vous bien.

Vincent B.

23 décembre 2008

CELINE... CONCLUSION

           Je ne vous parlerais pas ici de happy end. J’ai voulu écrire sur cet échec par besoin d’évacuer ce qui me pèse, cette rancœur et cette colère qui m’étouffent. Seulement pour pouvoir enfin passer à autre chose et aller de l’avant.

            Avec le recul, j’ai presque envie de dire que les torts sont partagés. Tout d’abord, en ce qui me concerne, j’ai eu le tort de croire à ses avances, à ses yeux doux. J’ai eu le tort de l’attendre, en pensant que le temps nous donnerait à la fois raison et notre chance. Mais mon plus grand tort aura sans doute été de m’être oublié, d’avoir tellement voulu être présent pour elle que j’en étais arrivé à ne plus l’être pour moi.

            Quant à ses torts, je lui reproche tout simplement de m’avoir promis quelque chose dont elle devait se douter qu’elle n’aurait jamais lieu, de m’avoir en somme allumé et d’avoir entretenu la flamme durant des semaines, notamment en se permettant de me faire des confidences pour le moins osées ; mais aussi et surtout d’avoir essayé de me faire croire qu’elle regrettait les erreurs qu’elle avait faite avec moi, sans accepter que l’on en discute et sans même me dire de quelles erreurs elle parlait.

            Je lui en veux de m’avoir tellement demandé, d’avoir tellement pris et si peu donné (d’autant plus que le peu qu’elle m’a donné, elle l’a toujours repris) ; de m’avoir tant proposé, pour finalement me dire à chaque fois que ce n’était pas le bon moment.

            Même le texto dans lequel elle s’est autorisée à me traiter de pauvre con me semble bien peu de choses face à son égoïsme, à ses changements d’humeur et à son comportement.

            Je ne comprendrais jamais pourquoi, si souvent, elle est revenue vers moi alors que, si souvent, elle m’a reproché d’être à l’origine de ses problèmes ici ; et l’histoire ne me le dira jamais. Mais, allez savoir pourquoi, quelque chose me dit que, tôt ou tard, la prochaine fois qu’elle se foutra dans la m****, elle refera appel à moi.

            Sauf que, ben voilà. Il n’y a plus d’ami, plus de grand frère. Je ne suis même pas sûr qu’il y ait encore sa mère. Moi qui lui ai toujours souhaité d’être heureuse, je me rends compte qu’elle finira inévitablement toute seule. A moins qu’un miracle ne se produise, mais je n’y crois pas plus qu’au Père Noël.

            En conclusion, voilà un beau gâchis que j’avais besoin d’extérioriser et, d’une certaine façon, d’exorciser. Mes flashes se font moins fréquents, même si il m’en revient encore parfois. Plus personne ne me parle d’elle ici, un peu comme si tout le monde avait fini par s’en désintéresser. Est-ce dommage ou tant pis pour elle ?

                                                                                  Vincent B.

            

23 décembre 2008

UN PEU DE MOI… CHAPITRE 5

MES BONNES RESOLUTIONS POUR 2009

            Il me semble d’actualité, en cette période de fêtes de fin d’années, de me pencher sur les bonnes résolutions que j’ai bien envie d’appliquer en 2009.

            Professionnellement, je souhaite mettre un terme à mon engagement auprès d’Emmaüs. Non pas, si vous avez bien tout suivi, que je sois écœuré du Mouvement, mais plutôt parce que j’estime en avoir fait le tour, n’avoir plus rien à y trouver, n’avoir plus rien à y donner et encore moins à y prouver.

            Cela dit, je compte bien continuer à m’engager dans l’associatif, mais dans d’autres domaines plus… sociaux, plus humains.

            Ensuite, je compte bien boucler au plus vite mon dossier concernant mes projets professionnels et personnels liés à la photo, et je remercie, là encore, Karen de me soutenir autant dans cette démarche.

            Personnellement, je souhaite arrêter de me bouffer la tête et les nerfs pour des personnes qui n’en valent – mais alors – franchement pas la peine, et de me consacrer davantage aux personnes sérieuses qui m’entourent (en même temps, je vous garantis qu’il n’y en a pas des masses).

            Je souhaite aussi me remettre plus sérieusement et plus régulièrement à la photo, car je vous avoue que çà me manque énormément.

            Je souhaite enfin, et sans doute plus que tout, retrouver enfin la paix de l’esprit, connaître de nouvelles personnes… enfin, retrouver une vie et un rythme normaux.

            Humainement, je souhaite m’engager encore plus et défendre plus et mieux les valeurs auxquelles je crois et m’investir auprès de causes qui me tiennent à cœur.

            Je souhaite aussi être plus régulier, plus sérieux avec ce blog que je ne l’ai été par le passé, et partager avec vous mes aventures le plus longtemps possible.

            Enfin, je souhaite que le monde se décide enfin à tourner un peu plus rond mais là, je vous avoue que çà dépasse de loin mes compétences.

                                                                       Vincent B.

23 décembre 2008

UN PEU DE MOI… CHAPITRE 4

MES AMOURS

            Sans commentaire. Enfin, disons que c’est pour le moins… chaotique.

            Je ne sais pas exactement quel est mon problème avec ce que j’appelle “les choses du cœur”. On a beau dire que le cerveau est complexe, mais je commence à croire que le cœur est une sorte d’extraterrestre pour moi.

            Alors oui, j’ai aimé des personnes formidables, j’ai un peu trop souvent (à mon goût) jeté mon dévolu sur des mauvais numéros, des dévoreuses de sentiments et d’énergie, des intéressées, des “allumeuses” comme on dit communément, des indécises et des profiteuses. Et, trop souvent là aussi, j’ai connu de nombreux ratés (sans rancune, Sandrine L.).

            L’un de mes problèmes en la matière est que j’ai un peu trop tendance à devenir… exclusif. Et comme je n’aime pas faire semblant, c’est souvent dans la démesure que je tombe, au risque de parfois devenir… étouffant.

           L’autre problème est que j’ai toujours eu un mal fou à dire à celle que j’aime que, justement, je l’aime. Bon, vous me direz, il n’est pas forcément nécessaire de le dire à tout bout de champ pour le faire savoir, et que les gestes, les actes valent mieux que certaines paroles, mais avouez que s’entendre dire qu’on nous aime, çà fait du bien par où çà passe, non ?

            Le dernier problème de taille est que je ne sais pas dosé. Je donne sans retenue, au risque, parfois, d’oublier que dans toute relation dite normale, on est deux et que, de fait, il faut non seulement savoir donner, mais qu’il arrive un moment où la logique veut que l’on reçoive aussi.

            Il fut un temps où je pensais être très… sélectif. En fin de compte, je me rends compte que celle qui saurait me surprendre et me faire rire saurait, disons, attirer mon attention ; mais le fait est que certaines savent particulièrement en jouer (non, je n’ai nommé personne). Et c’est là que le bat blesse : comment faire la différence entre le grain et l’ivraie, entre les sincères et les manipulatrices ?

            Alors voilà. Dans le doute, je m’abstiens. A l’heure qu’il est, mon cœur a pris quelques congés bien mérités pour une durée indéterminée. Mais ce sujet est aussi une partie de moi et, quitte à me dévoiler un peu plus, je me dis que je n’ai aucune raison de ne pas aborder le sujet.

                                                                       Vincent B.

Publicité
Publicité
1 2 > >>
INTROSPECTIONS
Publicité
Publicité