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INTROSPECTIONS
22 décembre 2008

CELINE… EPISODE 2

De par mon expérience des communautés, je savais, surtout connaissant la fragilité de Céline, qu’elle devait être une proie facile ici ; et c’est tout naturellement que mon côté grand frère un peu protecteur a pris le dessus. J’en avais longuement discuté avec Céline qui, de prime abord, semblait avoir compris la chose. Donc, en plus d’être son ami et son confident, j’étais aussi un peu celui qui veillait sur elle, sans pour autant l’empêcher de parler à qui que ce soit. Un jour, dans la conversation, elle m’annonça que certains mecs ici avaient pris l’habitude d’aller l’attendre à plusieurs à la sortie de son vestiaire pour lui mettre la main au cul. Je lui ai donc conseillé d’en parler aux responsables d’ici, mais elle refusa parce qu’elle avait peur que les mecs en question puissent avoir des problèmes.

            Pour en revenir à son premier “ changement d’humeur ” (voir le premier article sur Céline), un jour nous nous étions, comme d’habitude, mis à part pour discuter dans le parc. Lui faisant face, j’avais remarqué que d’autres mecs au loin nous observaient et discutaient entre eux, tout en continuant à nous épier. De là, son comportement changea et elle m’annonça que je l’étouffais et que je lui rappelais ses ex. Le soir même, elle m’appela pour m’annoncer qu’il n’y aurait rien entre nous parce qu’elle me trouvait jaloux et possessif.

            Quelques semaines après, elle m’annonça au téléphone qu’elle se retrouvait le cul entre deux chaises, qu’elle se sentait un peu perdue dans notre relation ambiguë parce que ses sentiments pour moi changeaient, qu’ils n’étaient pas encore de l’amour, mais déjà plus que de l’amitié.

            Le temps passa, ponctué à la fois par mes concessions et ses désirs à elle ; mais elle ne compris jamais que, à son tour, il fallait qu’elle donne quelque chose, que même une relation amicale se construisait à deux.

            Quelques prises de becs plus tard, elle se décida (contre toute attente) à me donner son adresse personnelle, en me disant qu’elle se sentait prête à me recevoir chez elle amicalement, même tout un week-end ; tout en insistant quand même sur le fait que s’il devait y avoir le moindre problème, sa famille n’habitait pas loin.

            Avec le recul, et comme je le lui ai dit dernièrement au téléphone avant de lui dire que je ne voulais plus entendre parler d’elle, je me rends compte qu’à chaque fois qu’elle m’a donné quelque chose, elle me l’a toujours repris. Qu’avec elle, ce n’était jamais le bon moment pour céder quoique ce soit. Sauf qu’il fallait que je soies là, qu’elle puisse me joindre quand elle voulait. A titre d’exemple, on s’était disputé et fait la gueule quelques jours. Le lendemain de la prise de bec, j’étais parti faire des courses et avais mis mon téléphone sur vibreur. Dans son message sur mon répondeur, elle me fit remarquer que bon, elle m’avait dit qu’elle voulait qu’on prenne du recul et qu’on évite de s’appeler, mais que j’étais toujours dans mon petit monde (comprenez par là : que je n’étais pas disponible pour elle).

            Et, chaque fois que l’occasion se présentait, elle prenait plaisir à me reprocher mes sentiments pour elle ; encore que là aussi, ce n’est pas clair. Tantôt elle me reprochait d’être trop enthousiaste, trop entreprenant, tantôt elle me reprochait mon manque d’audace.

            Je vous résumerais la suite de nos mésaventures dans un autre billet.

                                                           Vincent B.

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