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INTROSPECTIONS
23 décembre 2008

CELINE… EPISODE 3

Au mois d’août dernier, Céline s’est donc décidée à me donner son adresse personnelle (voir l’épisode 2). Le mercredi étant son jour de repos, elle revint le jeudi comme une furie m’accusant d’avoir foutu la m**** entre un autre gars et d’être responsable si il la faisait ch***, d’avoir essayé de bourrer le crâne à madame la maman de Céline dans le but qu’elle nous case ensemble, qu’elle n’avait pas besoin de moi pour régler ses problèmes, etc.…

            De là s’en suivirent 2 mois et demi passés à nous éviter, à ne même pas se dire bonjour, jusqu’au jour où j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et d’avoir une explication avec elle.

            Là, elle me confia que nos moments de complicité lui avaient manqué, et qu’en fait elle s’était énervée contre moi (c’est le moins qu’on puisse dire) parce que certains mecs lui avaient raconté des conneries. Et là, elle me proposa que l’on reconstruise une relation amicale mais à l’extérieur d’ici pour éviter les problèmes. Ce qui, vous vous en doutez, ne s’est jamais fait. Pourquoi ? Ben, on en arrive à la fin de cette histoire de fous.

            Pendant notre période sans, un nouveau mec est arrivé ici. Elle avait entrepris de passer tout son temps avec lui (histoire sans doute de me remplacer), jusqu’au jour où elle lui donna son numéro de téléphone. Le jour même, ils commencèrent à flirter ensemble. Bref.

            Le soir même du jour où ils se sont fait des papouilles, elle me téléphona pour me dire qu’il l’avait manipulé et qu’il avait donné son numéro personnel à plusieurs potes à lui et pour me demander conseil. En toute bonne fois, je lui répondis que si elle était sûre de s’être faite manipulée, il n’était pas trop tard pour qu’elle arrête tout. Plus tard dans la soirée, elle m’envoya un texto pour me dire qu’elle l’avait fait.

            Le lendemain midi, nous avons passé notre pause de midi ensemble et, vu que je partais en congés le lendemain, je lui laissais mes dernières instructions pour lui éviter d’être em…… par les autres gars et par celui qui, du coup, était devenu son ex.

            Elle me dit alors qu’elle allait m’écouter et faire attention à elle pendant mon absence. Mais, par acquis de conscience, je lui ai répondu que s’il y avait quoi que ce soit, qu’elle n’hésite pas à m’appeler.

           C’est précisément ce qu’elle fit deux jours après mon départ. Elle m’annonça qu’elle avait eu tort de ne pas m’écouter, et qu’elle avait replongé avec son dernier ex en date (oui, je sais, çà se complique. Mais vous n’avez rien vu…). Pire, elle m’annonça que le jour où je suis parti en vacance, elle l’avait invité à passer le week-end chez elle et qu’il l’avait agressée sexuellement sans se protéger. De plus, elle enfonça le clou en me disant qu’elle n’arrêtait pas de lui réclamer un test VIH mais qu’il s’était mis aux abonnés absent et qu’elle avait peur de retourner au travail.

            Même sa mère y a cru au point de vouloir descendre à la communauté avec les gendarmes pour porter plainte contre le mec et contre les responsables de la communauté qui ne voulaient pas intervenir. J’ai donc passé mes vacances à jour les psys et les conseillers juridiques jusqu’à mon retour.

            Par texto et par téléphone, elle me disait qu’elle ne voulait plus entendre parler de lui et qu’elle ne le croirait jamais plus ; que j’étais son ami et son grand-frère à elle et qu’elle regrettait d’avoir fait des erreurs avec moi.

            Puis, un jour, elle m’envoya un texto pour me dire qu’elle allait mieux et que son stage se passait bien. Comme d’habitude, je lui répondis que j’étais content d’avoir de ses nouvelles et du fait qu’elle aille mieux, et elle se braqua en me disant que si je faisais des commentaires, elle ne me donnerait plus de nouvelles pour mon bien.

            Les trois dernières fois que je l’ai eu au téléphone, çà a été pour s’engueuler et m’en prendre plein la tête. La dernière fois, elle finit par m’expliquer qu’elle m’avait écrit çà parce que çà ne lui faisait pas plaisir de m’annoncer qu’elle avait quelqu’un dans sa vie (18 jours seulement après une agression sexuelle, je vous rappelle). Puis elle ajouta que je l’étouffais, que je l’enfonçais, etc.… Là, enfin, mon sang n’a fait qu’un tour et je lui ai dit que puisque çà faisait pas mal de temps qu’elle me reprochait tous ses maux et qu’elle m’accusait de n’importe quoi, qu’il serait bien de parler des erreurs qu’elle avait faite et du mal qu’elle me faisait. Ce à quoi elle me répondit que c’était du passé, qu’elle assumait mais qu’elle ne voulait plus en parler ; ce à quoi j’ai répondu qu’elle avait tout gagné et que je ne voulais plus rien avoir à faire avec elle. Voilà quelques jours déjà qu’elle ne m’appelle plus, sans doute parce qu’elle sait que je sais qu’elle s’est encore remise avec son pseudo agresseur.

            Voilà. Trois articles qui ne servent pas forcément à rendre les gens plus intelligents, mais qui a au moins (j’espère) le mérite de montrer de quoi peuvent être capables les mauvaises personnes et, accessoirement, à quel point on peu être myope et con quand on aime…

                                                                       Vincent B.

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